Guerre en Ukraine : demain en Belgique ?
Fin février, la Russie assommait le monde en attaquant ouvertement l'Ukraine. Et si cette guerre gagnait la Belgique ?
La guerre en Ukraine entraine des dommages matériels importants.
La guerre en Ukraine était latente
Officiellement, Vladimir Poutine prétend que son offensive massive du 24 février est liée au rapprochement de l’Ukraine avec l’Otan. Mais en prenant un tant soit peu de recul, il est évident que d’importantes tensions existaient dès aout 1991, suite au déclin et la chute de l’URSS, alors que l’indépendance de l’Ukraine est proclamée.
En effet, à l’instar de la Belgique, l’Ukraine est divisée en deux parties. Alors qu’une partie de l’Ukraine demeure prorusse dans ses coutumes, sa langue, son orientation politique et sa religion, la grande partie de la seconde s’ouvre à l’Europe et utilise la langue nationale.
2004, une charnière de l’histoire ukrainienne
Une très large polémique fait rage suite à l’élection controversée d’un candidat pro-russe, bénéficiant du soutien de la Russie. Le peuple ukrainien se mobilise, manifeste et réclame une nouvelle élection.
Le 26 décembre 2004, c’est le candidat proeuropéen qui est finalement élu Président. En conséquence, la tension grimpe en Ukraine, et donne naissance à la « Révolution orange » qui tiraille le pays entre un Viktor Iouchtchenko ancré à l’ouest, et Viktor Ianoukovitch décidément rivé à l’est.
2013 et 2014, années décisives
En septembre 2013, le président Ianoukovitch (finalement élu en 2010), décide unilatéralement de se retirer d’un accord d’association avec l’UE. S’ensuit alors le « Mouvement Maïdan » qui tire son nom de la place où se réunissent des manifestants en faveur du rapprochement avec l’Europe. Cette protestation populaire est violemment réprimée par le pouvoir en place, et entraine la mort de manifestants et de policiers.
En mars 2014, la Crimée demande son indépendance, forte d’un referendum ratifié à 96% en ce sens. S’ensuit l’annexion par la Russie, non reconnue par la Communauté internationale.
Si les accords de Minsk survenus en 2014 et 2015 ont eu pour effet de mettre le conflit en sourdine, on estime à 14.000 le nombre de morts engendrés par cette guerre avant la ré-ouverture des hostilités ce 24 février.
Un conflit nucléaire ?
Depuis que l’invastion des troupes russes a commencé, chaque jour apporte une impression du pire. Et les médias ne se privent pas d’obscurcir l’information, adeptes qu’ils sont du sensationnalisme.
Au quatrième jours de la guerre, le 27 février, Poutine évoque une menace de nature nucléaire. Sachant que la Russie détient le record du plus grand arsenal nucléaire au monde (loin devant les USA, la Chine, la France et le Royaume Uni), le peuple tremble.
Le 4 mars, Poutine joue avec le feu : la plus grande centrale nucléaire à l’échelle ukrainienne et européenne a été la cible de tirs provenant de chars d’assaut russes. Un incendie s’en est suivi, éteint par les pompiers ukrainiens (une fois obtenue l’autorisation des autorités russes). Officiellement, aucune fuite radioactive n’a été constatée, mais cet incident nous indique une stratégie de la terreur.
Une scène de guerre permanente à Kiev.
A peu de frais, Poutine enflamme l’imaginaire collectif et tente d’imposer son autorité par la peur.
Après les années Covid, on identifie aisément ce mécanisme, devenu familier.
L’ombre de Tchernobyl
Le 26 avril 1986 survenait la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en … Ukraine, alors toujours en Union Soviétique.
Il s’agit de la plus grande catastophe nucléaire du XXe siècle, dont l’impact environnemental dépasse celui de Fukushima (2011). Cet accident a généré d’importantes conséquences sur les plans écologiques, sanitaires, politique et économiques. Les relevés les plus pessimistes attestent de 4.000 décès liés directement à la catastrophe.
Vingt-cinq ans après la catastrophe, Mikhaïl Gorbatchev affirmait n’avoir pas encore pris toute la mesure de cette tragédie. C’est dire les répercussions potentielles d’un tel désastre.
Des relevés de radiations sont encore fréquemment effectués à Tchernobyl.
Contre expertise des dommages matériels de guerre en Belgique
En cas de guerre, comment sont indemnisées les personnes victimes d’explosion, d’incendie, ou de tirs de roquettes, … ?
Les conditions générales des contrats incendie qui couvrent tout un chacun en matière de dommages matériels stipulent toutes une exclusion claire quant aux dommages en temps de guerre. C’est à dire que les compagnies d’assurance ne couvrent tout simplement pas ces dommages.
Besoin d’aide en matière d’évaluation de dommages ?
N’hésitez pas à vous adresser au bureau d’Expertises EAB :
Leader de la contre expertise
Expertises EAB est un bureau spécialisé qui prend la défense des assurés sinistrés face aux compagnies d’assurance en Belgique.
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